ARMOIRIE

Rais (Chabot)

1ère génération
Personnel

D'or à trois chabots de gueules au lambel d'azur de 5 pendants (Armorial de Compiègne)

Les armoiries de Girard Chabot sont décrites dans l’armorial du tournoi de Compiègne, dit de 1238, « d’or à trois cabots de gueules allumés d’argent, au lambel d’azur à cinq pendants », Goethals, [Félix-Victor], « Les seigneurs poitevins au tournoi de Compiègne (1238) », Revue nobiliaire, historique et biographique, nvelle série, t. 3e, 1867, « Gérard Cabosse », no 21 p. 410. L’auteur belge ne cite pas sa source, en fait un manuscrit valenciennois [« Tournois de Compiègne en 1238 », Recueil sur les rois de l’Épinette à Lille, et sur divers combats et tournois du xiiie au xve siècle, Valenciennes, BM, Ms. 806 (601), fol. 1 à 20] édité ensuite et où les armoiries sont blasonnées « d’or à trois têtes de gueules, éclairées d’argent, coiffées et bouchées d’az. posées de face 3 [sic pour 2] et 1, au lambel de 5 pendants d’azur », Le tournoi de Compiègne qui eut lieu en présence du roi saint Louis au mois de juin 1238, publié d’après le Manuscrit de la Bibliothèque de Valenciennes, Barthélémy (de), Édouard, éd., Saint-Quentin : Triqueneaux-Devienne, Éditeur, 1873, n° 289 p. 30.
Cette publication a été critiquée, l’armorial n’ayant pu être dressé qu’en 1278, Adam [-Even], Paul, « Les armoiries étrangères dans les armoriaux français du Moyen Âge », Hidalguía : La revista de genealogía, nobleza y armas, año 3, septiembre-octubre 1955, n° 12, p. 792 et 794. Cette œuvre serait même un tournoi imaginaire, le lieu retenu n’ayant pas accueilli après la mort de saint Louis une assemblée aussi illustre et brillamment composée que celle décrite, Vaivre (de), Jean-Bernard, « Le rôle armorié du combat de Montendre », Journal des savants, n° 2, 1973, p. 120-121 et n. 93-94.

"Rais (Chabot)" dans la base Sigilla
(permalink : https://dev.irht.cnrs.fr/iiris/Sigilla/web/152606). Consultation du 20/09/2024.
  
Yves Airiau (10/10/2019 00:00)